tag:blogger.com,1999:blog-312995433609385936.post4514892021185561843..comments2024-03-07T11:13:57.799+01:00Comments on Les portes de la perception: Un film: "Amour fou" de Jessica HausnerMurièle Camachttp://www.blogger.com/profile/07461005188904975010noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-312995433609385936.post-75514860565864316692015-03-03T12:06:17.719+01:002015-03-03T12:06:17.719+01:00Merci, Murielle, pour cette analyse approfondie.
...Merci, Murielle, pour cette analyse approfondie. <br />Non je n'ai pas vu le film, je ne vis pas à Paris, j'attendrai le DVD. <br />Vaste question, celle de la lucidité. Est-elle seulement souhaitable? En effet, si l'on pense avoir tout compris, c'est inquiétant, je trouve. Quelque chose doit forcément échapper... J'aime bien cette dernière réflexion sur l'ironie qui implique de la distance , forcément.<br /><br />Marie-Brigitte RUELmarie-brigitte RUELhttp://www.cequeparlerveutdire.cmonsite.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-312995433609385936.post-569408731422805032015-03-02T22:20:23.007+01:002015-03-02T22:20:23.007+01:00Excusez-moi Marie-Brigitte pour cette réponse tard...Excusez-moi Marie-Brigitte pour cette réponse tardive à votre commentaire. J'espère que vous avez eu le temps de voir le film entre temps ! La réalisatrice fait oeuvre décapante en effet, et pour une psychanalyste, je pense qu'il peut être particulièrement intéressant. <br />Les femmes n'y sont pas les seules victimes de l'aveuglement - tous, hommes et femmes, sont également touchés. Ils s'aveuglent eux-mêmes et en même temps souffrent de cet aveuglement auquel il semble très difficile d'échapper. Pourtant le personnage féminin paraît finalement prendre conscience de ce fait. Mais cela même n'est pas certain, l'ambiguïté reste jusqu'au bout : est-elle la plus lucide de tous (tragiquement lucide), ou s'enferme-t-elle au contraire dans un aveuglement plus tragique encore que les autres? On ne le saura pas. <br />Cette "ironie éternelle" qu'incarne ici, pour moi, la réalisatrice, c'est cela: non seulement elle prend une distance insolente avec la figure du grand écrivain, mais elle questionne aussi, à travers son personnage féminin ambigu, sa propre entreprise de lucidité. La lucidité est-elle possible? Souhaitable? N'est-elle pas un aveuglement supplémentaire, celui de croire qu'on a tout compris? Il faut être un habitué des marges (une femme, par exemple) pour être capable de pousser aussi loin l'ironie.Murièle Camachttps://www.blogger.com/profile/07461005188904975010noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-312995433609385936.post-31700397218692183822015-02-15T17:10:30.886+01:002015-02-15T17:10:30.886+01:00Vos réflexions sur ce film me donnent très envie d...Vos réflexions sur ce film me donnent très envie de le voir. On y trouve bon nombre d'éléments qui nous occupent en psychanalyse: les faux-semblants, la prétention, les masques , multiples causes de malaise et de crise existentielle. "On ne saurait tricher avec la réalité" dites-vous...mais qu'entendez-vous par réalité? Le Réel perçu par chacun ? Si je comprends bien , la réalisatrice fait œuvre décapante et met à jour les mécanismes sociaux d'aveuglement ordinaire dont seraient les premières victimes les femmes... Seulement elles? <br />Que sous-entend la formule "l'ironie éternelle de la communauté"?<br />Voilà bien des questions ! Merci de m'éclairer un peu plus...<br /><br />Marie-Brigitte RUELmarie-brigitte RUELhttp://www.cequeparlerveutdire.cmonsite.frnoreply@blogger.com