On peut lire un de mes poèmes dans le dernier numéro de Décharge (n. 142).
Un jour, je me suis mise à regarder les grues qui décorent
nos villes (chose que j’avais toujours soigneusement évité de faire jusque là),
et je les ai trouvées assez belles, en fait.
entre poids et contrepoids
le grutier perché
transporte
entre vent et béton
le grutier déplace
il monte le matin, descend le soir
et tout le jour fait bouger
horizontale
sa flèche dans toutes les directions
sa machine a un nom d’oiseau migrateur
mais il n’y pense jamais
son travail c’est juste de soulever
Vassily Kandinsky |
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