Vide-poche: Roberto Lavagna et Olivier Cena

Ce qui est insupportable : le fait que
« C'est le secteur financier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On préfère sauver les banques plutôt que les gens qui ont des crédits immobiliers à rembourser. »
A lire dans la lumineuse interview de Roberto Lavagna (Libération), le ministre de l’économie argentin qui a sorti son pays de la crise en 2002 en refusant « l’aide » du FMI.

Ce qui est encore plus insupportable :
le fait que des personnes apparemment intéressées par l’art (puisqu’elles ont choisi d’en faire leur métier), au lieu de proposer, en artistes, une alternative à ce mode de pensée unique dominé par l’argent, préfèrent s’y assujettir en trahissant l’art.
Il y en a beaucoup parmi les « artistes », mais Damien Hirst est l’un des traîtres les plus emblématiques (et les plus riches) :
« Lui a tout compris de notre époque. Il travaille à l’image des banques : il ne donne pas, ne produit rien et ne prête qu’aux riches ».
A lire dans ce Télérama du 25 février 2012: la chronique d’Olivier Cena.


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