« L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement.
L’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du
noir. »
Victor Hugo
Par ces paroles saisissantes – ce qui sort de la plume de
Victor Hugo, on a toujours envie de le recopier et de l’encadrer – se termine
l’exposition L’ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst au Musée d’Orsay.
Gouffres, spectres, paysages sinistres, jeunes filles pâles,
madones sadiques…
Toutes ces images qui sont devenues des clichés un peu
ridicules possédaient à leurs débuts une poésie étrange et une vraie puissance.
En parcourant l’exposition, on constate que celles-ci sont restées intactes.
Quel plaisir de se plonger dans les ténèbres romantiques…
Caspar David Friedrich, Homme et femme regardant la lune |