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Une expo : Anders Petersen à la BNF


Il reste encore quelques semaines pour aller voir l'hypnotisante exposition Anders Petersen organisée par la BNF, à Paris. Tous les sujets photographiés par l’artiste suédois – humains, chiens, chats, paysages – semblent aux prises, d’une manière ou d’une autre, avec la cruauté de ses noirs et blancs. Et tous, malgré leur vulnérabilité, semblent bizarrement magnifiés par leur façon d’y résister. Mais le sommet de l’exposition reste la série fondatrice, celle du Café Lehmitz à Hambourg, vraiment déchirante.
Anders Petersen photographie des survivants. Souvent mal en point, parfois faisant illusion, en sursis toujours. 
Mais pas encore morts. Pas encore morts.


© Anders Petersen, Café Lehmitz

Un photographe : Anders Petersen

L’exposition sur Claude Nori, actuellement à la Maison européenne de la photographie à Paris, est particulièrement intéressante – je trouve – pour la partie sur son travail d’éditeur. De nombreux photographes remarquables ont été publiés par lui dans la revue Contrejour. Parmi eux, le Suédois Anders Petersen : son travail sur les habitués d’un café miteux deHambourg, c’est à la fois une chanson populaire de l’entre-deux-guerres, une nouvelle de Bukowski, et un poème moderne pas encore écrit sur la grandeur et la misère de l’humanité.


Photo Anders Petersen (Série "Café Lehmitz")