C’est dans le Marais, rue des Coutures Saint-Gervais, dans
la belle galerie Duboys. Michael McCarthy, photographe et plasticien américain,
et Frédérique Chauveaux, danseuse et vidéaste française, ont été réunis ici
pour leur travail sur la forme humaine, « human form » : de la
forme naît le sens, la possibilité d’un sens, pour appréhender ce que c’est
qu’être « humain ».
© Michael McCarthy |
Dans la première salle, Michael McCarthy, « photographe
qui peint ou bien peintre qui photographie » comme il se définit lui-même,
expose d’étonnants autoportraits photo. Il transforme son propre corps, son
propre visage, en un lieu de méditation à la fois douloureuse et étrangement
sereine sur le temps, sur la présence humaine, sur la vulnérabilité et la
grâce. Les photographies très travaillées – négatifs coupés, déchirés, peints –
deviennent des objets soumis au travail du temps au même titre que le corps.
L’effet produit est intense, presque fantastique : on a l’impression
d’assister à la fois à une désintégration (en particulier pour les « Anti-portraits »)
et à une affirmation de puissance.
« Ce qui est le plus proche est souvent le plus
mystérieux », dit le titre de l’une de ses séries, d’après une citation de
David Hockney.
© Frédérique Chauveaux |
tes chroniques donnent toujours envie... Je ne connaissais pas le travail de ces deux artistes.. passionnant
RépondreSupprimerC'est vrai , elles donnent envie d'aller voir. Ce photographe Michael Mc Carthy est génial. Les photos de lui que vous choisissez pour vos billets poétiques sont tellement surprenantes, on sent qu'elles vous inspirent "émotionnellement" et donc ajoutent une dimension supplémentaire au poème.
RépondreSupprimerMerci pour tout ce que vous donnez à voir.
marie-Brigitte Ruel
Et merci encore à vous pour tous vos commentaires pleins de bienveillance et de finesse, vraiment.
SupprimerEffectivement, le travail de Michael McCarthy m'est très proche et m'inspire beaucoup, et je suis très heureuse qu'il vous plaise autant !