Sur le problème de la hiérarchisation en poésie :
« Les auteurs excellents se comptent sur les doigts de
la main, la différence entre une écriture d’exception et une écriture
simplement réussie me semblant tenir à des détails… qui font la différence.
Ainsi et en retour, je me sens davantage lucide sur la valeur de ce que
j’écris, me satisfaisant d’appartenir à un flux d’écritures (comme noyé dans le
peloton) qui reflète une époque et une génération, ce qui me paraît bien plus
essentiel que la promotion de quelques ‘stars’ sur des critères en partie
douteux, alors que nous ne parlons en définitive que d’un réseau de
spécialistes, ultra minoritaires au sein de la population ! »
Sur la situation supposément « déplorable » de la
poésie aujourd’hui et le rôle du poète :
« Il ne revient pas aux poètes, ou à ceux qui se
considèrent comme tels, de décider d’une mobilisation générale pour une
hypothétique et prochaine reconquête. (…) Pour l’heure, ce qui revient au poète
d’aujourd’hui, comme d’hier, c’est de préserver et de transmettre. Comme on
préserve le feu, comme on devra le faire pour l’air ou pour l’eau. Je connais
des taches moins nobles. »
Rembrandt, Autoportrait |
J'ai trouvé ces articles très intéressants, moi aussi... :)
RépondreSupprimerLes grands esprits se rencontrent...
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