Une autre sélection de
mes poèmes a été publiée tout récemment dans la revue Place de la Sorbonne, n° 7 (mai 2017). Ces poèmes ont depuis été
repris dans mon recueil Regarder vivre
aux éditions N&B (c’est qu’il se passe beaucoup de temps entre le moment où
la revue accepte des poèmes et le moment où ils sont publiés !)
Mais dans Place de la Sorbonne, les textes sont accompagnés
d’une étude remarquable de Laurent
Fourcaut, le rédacteur en chef (p. 120-121). Ça change tout.
L’herbe jaunit entre les rails rouillés
mais la lumière d’automne donne
à toute cette fatigue de périphérie
des airs de vieilles dorures aristocratiques
entre les rails il y a presque de la place
pour un morceau de prairie de l’Ouest
une idée de grands espaces
on y croiserait presque un cheval
l’eau du canal reste plombée
intouchée par le soleil
comme une vie tracée sans surprise
c’est une eau sans méandres
et d’où aucun poisson ne s’envole
mais entre deux canaux de rouille
il y a quand même un peu de place
pour que l’herbe attrape
la lumière d’automne
et ses visions inattendues
l’or la beauté la liberté
© William Eggleston |
oui moi aussi j'ai bossé à la Sorbonne. j'ai pas vraiment vu pousser l'herbe qu' elle était déjà jaunie.Je vais essayer d'acheter votre recceuil de poésie. à+.
RépondreSupprimerEn l'occurrence dans ce poème, l'herbe était plutôt celle du côté de Bobigny. Mais que l'herbe jaunisse, ça arrive partout. Merci pour votre passage.
SupprimerI love your posts and everything looks wonderful. I love your idea thanks for sharing.
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