Vide-poche : Michel Onfray

Ah, j’aime quand la philosophie fait allégeance à la poésie ! Ça change agréablement de l’inverse.
Dixit l’un de nos philosophes les plus médiatisés :

« Quand on s’occupe un peu d’astrophysique (je suis en train de lire Jean-Pierre Luminet…) la philosophie disparaît totalement, et la poésie prend la première place… Se laisser aller, contempler, prendre du temps – peut-être même faire l’économie de la dialectique, du raisonnement, de la réflexion – se laisser remplir par le monde, y consentir, et regarder les abeilles, regarder les ruches, voir ce qui se passe dans un rucher… paraît nettement plus intéressant. »

Michel Onfray dans l’émission de poésie Ça rime à quoi du 15 avril 2012.


Vincent Van Gogh, Nuit étoilée


3 commentaires:

  1. Optique inespérée de la part d'un philosophe si érudit.

    Un autre philosophe conscient des limites du langage et de la philosophie conceptuelle, l'avait bien vu, Ludwig Wittgenstein, lui qui a écrit :
    "L'image la plus exacte d'un pommier entier a, en un certain sens, infiniment moins de ressemblance avec lui que la plus petite
    pâquerette." (Remarques mêlées p.75 GF)

    Détonnant dans le champ des philosophes, non ?

    Marie Brigitte Ruel

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    1. En effet ! Ce sont les philosophes que je préfère : ceux qui ont conscience des limites de la philosophie... (et de la supériorité de la poésie, ah ah !)

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  2. En effet, cela fait tellement plaisir de les voir descendre des hautes sphères de l'intellect où ils sont parfois si ennuyeux , même ridicules parfois !

    Michel Onfray est un excellent ami de Gérard Garouste (que je connais un peu, nous habitons le même village !) , il est lui aussi fasciné par le monde des abeilles.

    Marie-Brigitte

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