Ouvrons l'année 2016 en faisant
le vœu qu'elle soit moins triste que 2015 et en pariant sur l'avenir : en
l'occurrence, sur Ariel Spiegler, jeune poète qui semble n’avoir pas encore publié
de recueil mais qu’on trouve ici ou là – à chaque fois avec bonheur – en revue
et sur le net. Par exemple, sur le site de Recours au poème, qui nous dit qu’elle est née en 1986 à Sao Paulo – et rien de
plus – si ce n’est qu’elle écrit de petites choses délectables comme ceci :
J’ai mis ton
chien dans mon poème.
Il y a bavé très longtemps.
Je pense à des dimanches blêmes
d’hiver où il pleut doucement,
au mois de mai qui veut qu’on aime
et qu’on embrasse son amant.
Je veux sortir de la semaine
et voler éternellement.
Il y a bavé très longtemps.
Je pense à des dimanches blêmes
d’hiver où il pleut doucement,
au mois de mai qui veut qu’on aime
et qu’on embrasse son amant.
Je veux sortir de la semaine
et voler éternellement.
c'est magnifique
RépondreSupprimerJe ne saurais mieux dire.
SupprimerBonne année petite souris
RépondreSupprimerBonne année, grand chef !
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