La collection Polder fait paraître ce mois-ci son anthologie
décennale : Génération Polder, tome
3. Je fais donc partie de cette dernière génération Polder, avec des tas de
gens très bien. Certains ont déjà été cités ici (Patrice Maltaverne, Guillaume
Decourt, Jean-Baptiste Pedini, Amandine Marembert, Simon Alloneau, Jean-Marc
Proust…) ; et les autres auraient bien pu ou dû l’être – certains d’entre
eux le seront d’ailleurs certainement un de ces jours.
Tiens, Laurent Deheppe par exemple - l'un des derniers
Polder parus – pour le plaisir :
Toi dans une pièce
et moi dans l’autre
Entre nous deux Mozart
Venant d’un plus lointain mystère
que le chant des oiseaux
la matinée nous ensoleille
Je sais que l’hippocampe
existe et qu’il caresse
les prairies vierges de la mer
Eperdument j’ignore
le glaive nucléaire
je l’ignore et je t’aime
et sans croire un instant
à cette heure d’épuration
ce grand dévers d’apocalypse
à ce néant pris de vitesse
où je te verrai soudain
fondre trois secondes avant le noir
(Les Carottes fraîches, Polder 157)
Génération Polder,
tome 3, donc : un très sympathique petit volume qui fait réunion de
famille. Merci aux tontons fureteurs Claude (Vercey), Jacques (Morin), Yves
(Artufel) et Alain (Kewes) de permettre à tout le monde, auteurs, lecteurs, cousins,
cousines de se retrouver ensemble et de mieux se connaître…
Photo Ralph Eugene Meatyard |
Grand merci pour la citation. N'ayant pas encore reçu le livre, je ne savais pas qu'il y avait ça dedans.
RépondreSupprimerUn très bon choix pour l'anthologie, je trouve - l'un de mes poèmes préférés de Carottes fraîches...
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