dit Cartier-Bresson dans l'exposition qui lui est consacrée au Centre Pompidou.
Et nous aussi, à travers son regard, nous comprenons les choses. Nous voyons.
Juste une petite réserve sur cette grande rétrospective : ma photo préférée de lui n'y est pas... C'est celle-ci. Totalement fascinante. Non ?
Cartier-Bresson : Espagne, Alicante, 1933 |
je ne connaissais pas cette photo... plus que fascinante en effet
RépondreSupprimerSurprenante cette photo, énigmatique, je dirais. Elle m'évoque quelque chose de surnaturel, comme une figure de la télépathie, du rôle de médium. Pas un hasard, cet homme a l'air androgyne entre deux femmes, l'une brune et bien en chair, l'autre métisse et des trois, la plus étrange. Quelque chose est en train de se passer ...ou de passer...
RépondreSupprimerMarie-Brigitte Ruel
Tout semble s'hybrider, se mélanger et se confondre dans cette photo : le sexe des personnages, leur appartenance ethnique, les gestes, les mains, les corps... Seuls les regards sont fichés bien net dans celui de qui regarde. Avec une sorte d'indifférence.
SupprimerC'est vrai, ce qui frappe au bout d'un moment si l'on regarde longtemps cette image, c'est l'indifférence de leur regard à eux. Elle interpelle peut-être encore plus que leur étrange composition ...
SupprimerMarie-Brigitte Ruel
Moi aussi c'est toujours celle de HCB, non que je préfère, mais qui m'a toujours le plus "fasciné", je partage le mot avec vous. Étrange en effet que vs ne l'ayez pas vue à l'exposition, car elle est célèbre je crois, souvent commentée.
SupprimerFascination, déjà, à l'intérieur de la photo. Chacun des trois personnages, dans la mollesse de leur mouvement commun, tient un rôle dans un fascinant "drame du rasoir", chacun si distant et plein de soi-même. Et pourtant ils se touchent, par les bras en guirlandes. HCB est souvent un photographe des contacts, des dispositifs de contact, des lignes, où le sens d'un découpage par la géométrie s'applique sur le réel, enfin sur le lieu, sur ce à quoi il est présent (l'innommable).
Fasc…
SupprimerUn "drame du rasoir", la formule convient parfaitement ! Merci de votre passage ici.
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